samedi 20 mai 2006

le premier effet kiss cool

peb&fox

Quand vous mâchez un chewing-gum à la menthe, vous ressentez une nette sensation de froid. C'est même l'argument publicitaire principal pour les sucreries à la menthe : rappellez vous les vieilles pubs kiss cool. C'est vrai aussi lorsque vous mâchez une feuille de menthe. Pourtant, la température dans votre bouche ne baisse absolument pas, elle aurait même tendance à augmenter avec l'effort de mastication ! Mais alors d'où vient cette étrange sensation de froid ? Lire la suite...

samedi 26 novembre 2005

j'ai du lait sur le feu

casserolle Si vous faites chauffer du lait, il faut être vigilant pour éviter qu'il déborde et pour ne pas avoir à nettoyer la gazinière. C'est une telle angoisse que certaines personnes craignent aussi de voir déborder leur casserole d'eau et la retirent des plaques dès les premières bulles. Pourtant l'eau portée à ébullition ne déborde pas ! C'est d'autant plus curieux que le lait est constitué de près de 90% d'eau. Mais alors, comment expliquer cette différence entre les deux liquides ? Lire la suite...

samedi 29 octobre 2005

ça tourne au vinaigre

fullerene

C'est une question qui m'a longtemps empêché de dormir. Comment se fait-il que la super-glue ne colle pas dans le tube alors qu'elle durcit en quelques secondes à l'air libre ? Pourtant il y a toujours un peu d'air dans les tubes de glue, et malgré tout elle ne sèche pas. S'il vous est déjà arrivé de vous coller les doigts à la glue, vous vous êtes rendu compte de l'extraordinaire rapidité de la prise sur toutes les surfaces. Sauf dans le tube ? Lire la suite...

mercredi 26 octobre 2005

oui-oui et la nano-voiture

fullerene Je ne suis pas loin de penser que les chimistes sont les plus allumés des chercheurs : ils jouent encore aux meccanos et aux legos à un âge très avancé. Dans les années 80, j'avais été émerveillé d'apprendre qu'ils essayaient de synthétiser des molécules en forme de ballon de football, les célèbres fullerenes. Depuis, ils ont fait de gros progrès vers l'inutile : les molécules anthropomorphes, ou la plus petite voiture du monde. Du grand art ! Lire la suite...

dimanche 23 octobre 2005

pinguinone

lepidopetereneIl y a peu, je parlais des curiosités taxonomiques. Mais les chimistes ne sont pas en reste de calembours. Certaines molécules ont des noms remarquables comme par exemple le lepidopterene dont la structure ressemble à celle d'un papillon (lepidotère). On peut aussi trouver : Lire la suite...

mardi 2 août 2005

pédaler dans le porridge

crawl Le crawl est une des techniques de nage les plus rapides. Elle a été inventée par les indiens d’Amérique du Sud et introduite en Europe seulement à la fin du XIXe siècle. En anglais, le verbe "to crawl" signifie ramper. Il est révélateur de la forte impression faite par les nageurs amazoniens sur les colons européens éduqués à la brasse, digne et vigoureuse. Les indiens leur semblaient ramper sur l’eau. Et donc maximiser la prise d’appui.

Depuis les années 90, les nageurs de compétition utilisent des maillots de bains de plus en plus englobants (allant des chevilles aux poignets et jusqu’à la base du cou). Au même moment, apparaissent de nouvelles matières hydrophobes (lycra, olefin et polyolefin). Le but de ces maillots est de limiter les turbulences et d’améliorer la glisse. De nager plus vite en somme. Un autre moyen de faire tomber les records de natation serait de jouer sur la salinité de l’eau : une eau plus saline augmente la flottabilité et limite donc les frottements.

jellyNagerait-on moins vite dans du sirop ? De manière similaire, on pourrait aussi se demander quel est l’effet de la viscosité du liquide sur la vitesse du nageur ? A priori, un liquide plus visqueux devrait ralentir la nage parce qu’il gêne les mouvements et augmente le frottement. Mais, on peut aussi voir les choses sous un autre angle. Si nous nageons beaucoup moins vite que nous ne marchons, c’est parce que l’eau est moins résistante que le sol. Quand un sprinter prend appui sur une piste d’athlétisme, elle ne se dérobe pas sous ses pas. Dans un liquide plus visqueux, les mouvements sont certes plus difficiles mais les appuis sont aussi plus fermes. Le nageurs devraient donc avancer plus vite. Qu'en est-il vraiment ? Deux chimistes américains se sont posés directement cette question : les nageurs avanceraient-ils plus vite ou moins vite dans du sirop ? Question cruciale ! Lire la suite...