Pas de chien à l'école des dragons ! Et pour cause. Situé à Oxford, Dragon School est un collège ultra posh (huppé, snob). Une des écoles les plus chics (entendez les plus chères) d'Angleterre. C'est dans ces écoles très privées (curieusement appelées public schools) que sont cooptées les futures élites du pays. Moins de 7 % des jeunes anglais y ont accès. Les frais de scolarité se comptent en milliers d'euros par an et on y entre souvent de père en fils. On a tout dit sur elles : leur élitisme, leurs traditions rigides, leurs codes hermétiques et leurs professeurs réputés qui habitent sur place et sont souvent eux-mêmes d’anciens élèves. Elles disposent de magnifiques terrains de sports et sont hébergés dans des bâtiments historiques, ses "maisons" qui se livrent une rude compétition, tant sportive qu’intellectuelle. Harry Potter n'est pas anglais pour rien. Alors, bien sur, on ne mélange pas les dragons et les serviettes.

Bon, la migration s'est effectuée en douceur. Si vous lisez ce billet, tout s'est bien passé et vous avez été redirigés automatiquement vers la nouvelle adresse de ce blog : www.procrastin.fr/blog. Je sais que c'est embêtant, mais pensez à mettre à jour vos liens, bookmarks ou agrégateurs de flux (rss, atom). A part ça, peu de changements : les archives et les commentaires ont été conservés et je dispose maintenant de plus d'espace de stockage. L'aubergine ou le radis, gourmandise ou sobriété ?

C'est tellement frappant que je ne suis sans doute pas le premier à le remarquer. Au musée d'Orsay, juste à côté du célèbre portrait de Pasteur par Albert Edelfelt, on peut voir cette grande toile peinte en 1875 par Jean-Paul Laurens (cliquez sur l'image pour l'agrandir). Impossible de voir autre chose qu'une immense cigarette dans le cierge jeté au sol. Un anachronisme fascinant dans ce portrait de Robert II (dit "Le Pieux") lors de son excommunication en 997 par le pape Grégoire V qui condamnait le mariage du roi des Francs avec sa cousine Berthe. Du coup, pour passer ses nerfs, Robert s'est allumé une clope. Une clope king size !

Les garçons se sentiront peut-être moins concernés que vous, mesdames, par ce billet. Selon les médecins, la meilleure position pour uriner est d'être assis légèrement penché en avant, les cuisses posées sur le siège et les pieds au sol. Cela permet de relâcher au maximum les muscles de la région pelvienne et de vider correctement la vessie. Pourtant c'est loin d'être une pratique courante dans les toilettes publiques qui sont souvent perçues comme peu hygiéniques. En effet, une étude a montré que la très grande majorité des femmes (85%) préfèrent ne pas s'asseoir sur la lunette et urinent accroupies. Seules 12% s'assoient en disposant au préalable quelques feuilles de papier sur le siège, et 3% s'assoient directement. Or cette position accroupie entraîne une contraction des muscles du bassin ce qui diminue fortement le flux d'urine et empêche surtout la vessie de se vider normalement. Et ceci peut avoir des conséquences importantes sur la santé et conduire à des infections urinaires chroniques. Pas besoin d'avoir les cuisses de Van Damme pour aller au petit coin !

Le billet précédent parlait d'un texte de Georges Perec. Ca m'a rappelé un jeu célèbre qui l'a beaucoup amusé, le problème du cavalier (aussi appelé polygraphie du cavalier). Les règles sont simples : un cavalier doit parcourir toutes les cases d'un échiquier sans revenir sur une case déjà visitée. Collégien, j'ai passé de nombreuses heures de cours à gribouiller des feuilles quadrillées pour résoudre ce problème. Mais il assez malcommode de devoir gommer les erreurs et les essais infructueux. Je viens donc de finir un problème du cavalier en flash pour faciliter un peu les choses. On sait maintenant qu'il y a largement plus d'un milliard de solutions possibles ! Saurez-vous en retrouver au moins une ? Lire la suite...