Cacosmie : perception de mauvaises odeurs imaginaires (du grec kakos « mauvais », et osmê « odeur »). Ce trouble neurologique est un peu l’analogue olfactif des acouphènes. Dans mon petit dictionnaire des mots rares, c'est un mot qui m’enchante particulièrement. Petite recherche bibliographique : Lire la suite...

Où l'on apprend que certaines cigarettes préviennent les irritations de la gorge ou des sinus. C'est prouvé scientifiquement. Au fil du temps, j'ai accumulé une petite collection de publicités pour la cigarette, datant d'une époque vraiment décomplexée où l'on ne se gênait pas pour surjouer les vertus médicales du tabac (cliquez sur l'image). Il y a quelques semaines, le toujours excellent monsieur KA présentait déjà une très belle galerie sur le même thème. Les publicitaires avaient quand même sérieusement la bride sur le coup à cette époque.

Quand vous prenez votre douche, vous n'êtes jamais seul. N'en déplaisent aux hypocondriaques, les bactéries sont partout. Absolument partout ! Y compris sur nous et en nous. Rien que sur votre peau, en ce moment, il y en a près de 50 000 milliards, soit autant de bactéries que de cellules dans votre corps. Mais il y a pire : dans votre tube digestif, il y a 10 fois plus de bactéries que de cellules qui vous constituent !!! Un gramme de fèces contient jusqu’à 100 milliards de bactéries, soit plus de bactéries que l'on ne compte de neurones dans votre cerveau ! D'où le succès marketing des savons anti-bactériens surfant sur notre phobie des germes. Mais sont-ils réellement efficaces ? Rien n'est moins sûr. Lire la suite...

Le commentaire du billet précédent par ce doux-dingue de Peb a soulevé une question passionnante. Est-ce qu'on sent de la même manière avec les deux narines ? C'est un problème qui paraît trivial au premier abord mais qui est en fait très étudié à l'heure actuelle. Avec l'aide de Nux, notre éminent neurobiologiste de l'olfaction, j'ai rédigé un petit résumé de quelques découvertes récentes. Non seulement vos narines fonctionnent à tour de rôle et mais elles sont aussi capables de sentir en stéréo ! Lire la suite...

Lors d'une inspiration normale, l'air pénètre dans le nez à la vitesse moyenne de 6 km/h, soit une légère brise selon l'amiral britannique Sir Francis Beaufort et sa célèbre échelle. Lors d'un reniflement énergique, c'est un avis de grand frais (30 km/h). Un éternuement standard et c'est alors un ouragan : on se retrouve tout en haut de l'échelle (à près de 160km/h). Une tempête dans un mouchoir de poche, en somme.