dimanche 1 février 2009
dépoli
Photos prises à travers le viseur de mon vieil Hasselblad, directement sur le dépoli, d'où le fort vignetage et les repères centraux.
dimanche 1 février 2009
Photos prises à travers le viseur de mon vieil Hasselblad, directement sur le dépoli, d'où le fort vignetage et les repères centraux.
dimanche 22 juin 2008
Les mains en l'air et souriez : vous êtes photographiés. Bien sûr, on n'attend pas de vous une pose naturelle et détendue : l'objet est inquiétant et vous n'apprécieriez sans doute pas que l'on braque ce genre d'appareil photo vers vous. Pourtant le vocabulaire photographique est déjà incroyablement guerrier : on arme le déclencheur de son appareil, on vise avant de shooter à bout portant. On mitraille en mode rafale. Sur les appareils argentiques, on recharge avec du film en cartouche. Les attitudes même ont beaucoup à voir avec la chasse ou l'univers militaire. Les paparazzis sont en planque ou en embuscade comme des snipers. Même la photo animalière, si paisible en apparence, n'est pas en reste avec ses safaris photo. Un ami passionné de photo ornithologique me vantait récemment l'achat de son nouveau filet de camouflage pour des affûts de plusieurs heures. S'approcher au plus près de son sujet (de sa proie ?). Logiquement, le matériel photographique finit par ressembler à une arme à l'image de cet étonnant photo-revolver vieux de plus d'un siècle. Alors que je parcourais ma photothèque pour la préparation du billet précédent sur les six-coups, j'ai remis la main sur une petite collection d'images d'armes photographiques, toutes plus improbables les unes que les autres. Visite guidée : Lire la suite...
dimanche 16 décembre 2007
Le petit écureuil dans sa cage de verre est vieux de 35 millions d'années. Il appartient au genre Protosciurus. C'est le plus ancien fossile connu de la famille des écureuils. Il date de l'éocène, une ère géologique importante qui correspond à une intense radiation évolutive des mammifères et s'achève par une extinction massive ("La Grande Coupure" en anglais dans le texte). Ces vénérables os sont exposés au Smithsonian Museum de Washington, sans doute un des plus beaux musées d'histoire naturelle au monde.
lundi 11 septembre 2006
Sur les grilles qui entourent la gigantesque cuvette de ground zero, les plaques commémoratives des attentats du 11 septembre. Elles se trouvent sur Church Street, à l'emplacement d'un des seuls murs debouts après l'écroulement des tours. Il y a quelques jours, j'étais de passage à New-York. J'y ai fait une série de photos en couleur avec mon vieux blad de 1962. Voilà les premiers scans (cliquez sur l'image).
samedi 24 septembre 2005
La fosse de la ''grande bibliothèque'', prise au Lubitel 2 : un bi-objectif russe des années 50, tout en bakelite, copie du Voigtlander Brilliant des années 30. La visée se fait à hauteur de poitrine comme sur un rolleiflex mais sans la remarquable précision du dépoli de visée. Il utilise des films moyen-format en rouleau (format 120) et est dépourvu de cellule. C'est un appareil très rustique dans la lignée des Seagulls et autres Super Reflex Travelers. D'ailleurs, Lubitel ca veut dire "amateur". Tout un programme !
samedi 16 juillet 2005
Michael Kenna est un de mes photographes paysagistes préférés. Il travaille en noir & blanc et au format carré. Pour découvrir son travail, n'hésitez pas à visiter son très beau site web. Michael Kenna est un photographe anglais né à Widnes dans le Lancashire en 1953.
Il est diplômé de la Banbury School of Art dans l'Oxfordshire, puis du London College of Printing, où il s'est particulièrement distingué. Il commença par photographier les paysages de Richmond dans la région de Londres où il vivait, avant de se concentrer pendant plusieurs années sur l'Angleterre industrielle du nord et de l'ouest. Parmi de nombreux autres sujets, il s'est ainsi intéressé à la station électrique de Ratcliffe dans le Nottinghamshire, ce qui a donné lieu à une série très célèbre. Depuis 1980, il vit à San Francisco mais il voyage beaucoup tout autour du monde pour ses prises de vues.
La photographie de paysage est son thème privilégié depuis plus de 30 ans. Il revient régulièrement sur les lieux qu’il aime photographier en pose très longue dans la lumière éthérée du petit jour : un Japon d’estampe, les jardins à la Française de Le Nôtre, le mont St Michel ou le Peterhof en Russie. Jamais aucun personnage dans ses photos de paysages. Cependant, il arrive à donner une présence quasi humaine à ces arbres taillés, ces fontaines immobiles et ces statues méditatives. Ses paysages écrasés de neige, ou les bords de mer sans vague ni clapot donnent un étrange sentiment de temps suspendu, bien loin du concept d’instant décisif cher à Cartier-Bresson. Lire la suite...