J'ai fini de scanner la série de polaroids pris à la galerie d'anatomie comparée. Plusieurs personnes à qui j'ai montré ce travail l'ont trouvé dépressif, voire morbide. Pourtant je n'ai aucune fascination romantique pour la mort. Au contraire, j'étais séduit par la beauté des spécimens et le naturel de leur pose. L'architecture des lieux contribue aussi beaucoup au charme désuet et mystérieux de cette collection que j'ai essayé de capturer au Polaroid, technique imparfaite et sensuelle.