Près de 4800 personnes ont participé à l’étude. Les peluches ont été collectées et analysées, certaines au microscope électronique. 83% des hommes et 43% des femmes présentaient ces peluches de nombril. Un biais important en faveur des hommes donc. A cause de leur pilosité ? Peut-être... Près de 200 personnes ont contribué à tester la théorie de l’origine pileuse (hair-causes- BBL theory) en se rasant les poils reliant le pubis au nombril. Protocole judicieusement nommé l’expérience de l’autoroute glabre (hair-free highway experiment).

Des études complémentaires sont encore en cours. Mais le Dr Kruszelnicki suggère que ces peluches sont constituées de fibres issus des vêtements ainsi que de poils et de cellules de peau. Le rôle primordiale des poils du bas ventre semble avéré. En effet, le rasage empêche l’accumulation des peluches. Les poils agiraient comme une nasse retenant les fibres dans le nombril.

Le problème de la couleur bleue n’est pas encore complètement résolu. Ce qu'on sait en revanche, c'est qu'elle n'est pas liée à la couleur des vêtements. Plusieurs hypothèses sont avancées : décoloration progressive des fibres, présence d’urée dans la sueur nombrilaire, etc. Les peluches formeraient une sorte de compost en lente désagrégation dans le nombril.

nombrilA noter qu’un furieux du nom de Graham Barker collecte ses peluches nombrilaires depuis 1984. Il en a déjà rempli plusieurs bouteilles, ce qui lui a valu une mention dans le livre Guiness des records. Un autre assure qu'une plante a poussé dans sa peluche alors qu'il était en randonnée canoë et qu'il ne s'était pas lavé pendant six jours.